Robin AZEMA est un entrepreneur de 31 ans, « multi-récidiviste », habitant la ville de Biarritz. Je l’ai rencontré grâce encore une fois à la magie du web. Nous avons eu l’occasion d’échanger plusieurs fois sur nos activités et les étapes que nous traversons.

Et ce qui m’a interpellé chez Robin, c’est le fait qu’il ait créé plusieurs activités différentes, et qu’il ait toujours le « feu » pour poursuivre son chemin d’entrepreneur, avec le coeur et les tripes !

Attention !!!!!! Le récit est riche et dense en partage d’expériences.

Oui, Robin est une personne d’EXPERIENCE. Et il nous livre ici beaucoup de réflexions et de prises de conscience, utiles notamment à toute personne ayant tendance au perfectionnisme.

Assez parlé, laissons place à l’échange !

 

Tu es en train de lancer une nouvelle communauté d’entrepreneurs sur le web. Avant de nous en dire plus là-dessus, j’aimerais remonter le fil du temps… Est-ce que tu peux te présenter à nos lecteurs et nous parler de ton parcours professionnel ?

Salut Estelle ! Merci de m’avoir contacté et ravi également de pouvoir à nouveau échanger avec toi:)

Mon parcours pro commence après mes études (sociologie et ergonomie), je me rends alors compte que je m’ennuie dans les métiers auxquels je suis censé accéder et je décide de me tourner vers des jobs commerciaux (j’avais vendu des poulets sur les marchés pendant mes études, ça devait pas être beaucoup plus difficile non ? ^^).

J’ai d’abord travaillé comme ingénieur commercial dans une grosse PME à Albi, puis acheteur chez BébéBoutik à Toulouse un site de vente privée à ses tout débuts ! Après ça j’ai lancé une société, Active Queen, avec laquelle j’envoyais des box mensuelles pour l’hygiène féminine.

 

Comment as-tu eu cette idée de business ?

Je voulais vraiment entreprendre et je cherchais des idées… J’en avais beaucoup et le modèle de l’abonnement me plaisait bien. Un ami m’a fait découvrir l’excellente vidéo de HelloFlo (voir https://www.youtube.com/watch?v=0XnzfRqkRxU) et ça m’a convaincu de tenter ça !

Bon, la société a tenu même pas 1 an, première aventure et premier échec !

 

Peux-tu en dire plus sur cet « échec » ?

Je dirais les erreurs un peu classique d’un jeune entrepreneur : j’ai perdu du temps et de l’argent à développer mon idée dans mon coin, pendant 1 an ! J’aurais du tester le concept au plus vite sans dépenser trop d’argent, par exemple : acheter quelques stocks en grande surface et vendre mes box via une page Facebook pour voir si ça prenait bien… Au lieu de ça j’ai dépensé des milliers d’euros et d’heures pour un projet dont je ne connaissais pas le vrai potentiel.

Donc pensez à tester au plus vite et au moins cher vos idées.

Une idée ne vaut rien, la mise en œuvre est la vraie mesure des entrepreneurs;)

Un peu difficile sur le coup, mais je ressors de là avec les crocs et je trouve un job de responsable commercial pour une startup de St Raphael qui fait des produits médico-esthétiques.

J’y reste 1 an et demi et je développe vraiment mes compétences commerciales grâce aux deux associés qui sont vraiment des machines ! Je me fais alors beaucoup d’argent, mais rien à faire, je ne m’y plais pas, je ne me sens pas libre et je ne peux rien créer.

Quand j’en arrive à ces conclusions, un ami me propose de m’associer dans un projet de création d’un escape game. On peut dire que ça arrive au bon moment ! Je convaincs celui qui deviendra mon associé de lancer le projet dans le Pays Basque, on quitte nos jobs et on déménage là bas.

 

Créer une nouvelle activité + déménager, ça te faisait pas peur ?

Créer une nouvelle activité ça fait toujours peur, mais c’est une des choses qui rend ce processus si excitant aussi non ?;)

Et déménager non pas tant que ça, mais je pense que c’est lié au Pays Basque : je venais très souvent dans la région pour mon emploi salarié, et franchement, c’est tellement beau et paisible que je savais que je m’y plairais.

On arrive donc sur le Pays Basque et on trouve assez rapidement un local. On travaille comme des acharnés, notamment pour faire les travaux nous mêmes dans un local de 400m2 et le projet est un vrai succès !

Et là encore, je décide de passer à autre chose, toujours en quête de liberté (autant vous dire que dans un escape game la liberté est une notion vague…) et de créativité. Je vends mes parts pour me lancer dans de nouveaux projets, dont la communauté que tu as citée précédemment.

 

« En quête de liberté » … qu’est-ce qui te manquait pour le coup, puisque tu étais à ton compte ? J’ai envie de savoir ce que tu mets derrière ce mot « liberté » ?

Quand je parle de liberté, j’entends liberté quant à mes horaires de travail, quant à la façon dont je travaille et les décisions que je veux prendre.

Quand tu es associé, ça limite ton pouvoir de décision, si tu n’es pas 100% en accord avec l’autre, tout est question de compromis.

Ensuite, quand tu as un escape game, il faut comprendre que c’est une activité de loisirs, donc tu accueilles les clients principalement le soir en semaine et tous les weekends (+ des gros pics d’activité durant les vacances scolaires). Mais du coup, tu ne choisis pas vraiment QUAND tu travailles, c’est l’activité qui te l’impose. Alors bien sûr après un certain temps, tu grossis et tu peux déléguer suffisamment pour te concentrer sur le pilotage, mais j’ai préféré ne pas attendre et me lancer sur une activité qui correspondrait dès le début à mes attentes.

Aujourd’hui, j’ai un double intérêt dans ce que je fais :

  • J’ai le sentiment d’apporter bien plus de valeurs aux entrepreneurs que j’accompagne que tout ce que j’ai fait auparavant.
  • J’ai une liberté quasi totale quant à la façon dont je travaille.

 

Est-ce que, du coup, tu ne serais pas un « lanceur » de business ? Créer t’intéresse davantage que gérer si je simplifie ?

Oui je suis clairement plutôt comme ça ! Je suis vraiment mauvais dans un quotidien exigeant en termes de rigueur, de répétitivité des tâches ou d’organisation. Par contre, je suis bon dans la réflexion stratégique, la création et le relationnel.

Imaginer la mise en œuvre d’une idée et pondre une sorte de business plan est plaisant et très facile pour moi. Créer des vidéos, des audios ou des articles également. Par contre, organiser les tâches, répéter les mêmes choses, me concentrer sur les détails… ça c’est très dur  !

 

Peux-tu nous raconter comment tu en es venu à te lancer en tant qu’entrepreneur ? Est-ce qu’il y a eu un moment clé dans ton parcours pro que tu identifies comme déclic ?

Alors déjà, je viens d’une famille d’entrepreneurs, plutôt d’artisans, mais de chefs d’entreprise quoi. Je pense que ça m’a influencé inconsciemment, voir mes parents certes travailler dur et parfois vraiment galérer, mais tout de même libres de leurs décisions.

En plus de ça, j’ai toujours été très demandeur de liberté. Ma scolarité s’en est vite fait ressentir d’ailleurs, puisque j’ai rapidement montré quelques soucis avec l’autorité (je faisais parti des habitués de la « salle de colle » du mercredi après midi).

Et j’ai ensuite eu plusieurs déclics, les 2 majeurs ayant été :

  • les quelques mois que j’ai passé à bosser pour mon père pendant mes études, à l’aider à commercialiser des produits innovants pour sauver son entreprise en déclin (une petite industrie textile traditionnelle). Je faisais un peu tout, communication papier, site web, prospection. Un peu de tout de manière très autonome et j’ai adoré ça !
  • un stage dans la startup Scoopit. Là j’ai découvert l’univers des startup technologiques, avec des gens passionnants qui travaillaient dans un environnement à la Google, très souple et stimulant. C’était incroyable et ça me paraissait être le paradis à l’époque ! Après ce stage, ça a vraiment achevé de confirmer mon envie d’entreprendre un jour moi aussi.

 

Tu as créé plusieurs entreprises qui n’ont pas forcément de rapport entre elles d’ailleurs. Peux-tu nous en dire plus à ce sujet ?

Oui, mes expériences entrepreneuriales sont assez disparates ! J’aime tester des choses, je n’ai pas peur de ça. Certaines personnes de mon entourage me voient comme quelqu’un d’inconstant, voire d’instable, mais pas moi.

Je pense qu’il faut bien se connaître pour être heureux et compétent. Et pour bien me connaître, je dois tester des choses.

Je trouve ça cohérent de tester maintenant, à 31 ans, et affiner petit à petit ce qui me plait et ce dans quoi j’apporte le plus de valeur.

 

Que retiens-tu de ces expériences entrepreneuriales ?

Hum, les leçons sont nombreuses en fait, difficile de tout résumer mais pour faire simple :

  • Il faut tester au plus vite son produit/offre/service (évitez de perdre 1 an comme je l’ai fait avec ma première boite). Vous validez ainsi que vous répondez bien à une problématique et vous améliorez ce que vous proposez en fonction des retours.
  • Être prêt à bosser dur. C’est un peu cliché de le dire, mais sur ma première aventure je n’étais pas prêt, j’ai du apprendre. Il y a forcément un moment ou vous devez travailler beaucoup, vite et avec de la qualité.
  • L’obligation de bien s’entourer (que ça soit via des mentors, partenaires, fournisseurs, mais aussi via son cercle d’amis et de proches)
  • Avoir confiance en soi et en son projet. Vous allez devoir convaincre beaucoup de personnes alors il faut être prêt à se battre pour son projet, pour négocier, pour vendre, pour communiquer. Tout ça va passer par votre confiance.
  • Pour finir, l’importance d’être un peu obsédé par son projet.

Quand vous en arrivez là, votre projet vous obsède POSITIVEMENT, ça stimule votre créativité et vous débordez d’énergie.

 

Et aujourd’hui, tu en es où ? Quelle est ton activité ?

J’ai vendu mon activité d’escape game en début d’année dernière, à partir de février 2018 j’ai attaqué diverses formations pour monter en compétences sur des points qui me semblaient clés pour mes projets à venir (création de contenu, storytelling, copywriting, montage vidéo) et pendant 6 mois je n’ai rien cherché à vendre, simplement à me former, tester des formats (vidéo, podcast) et de temps en temps répondre à des demandes de prestations par des gens me découvrant via mon contenu.

 

Quand tu as vendu, tu savais ce que tu allais faire ?

Simplement que j’allais me former et que je voulais une activité que je pourrais faire depuis n’importe ou et à n’importe quelle heure 😉

Depuis la fin de l’été, j’ai concrètement attaqué les projets que j’avais en préparation : d’abord j’ai lancé une communauté d’entrepreneurs (une communauté privée que j’ai lancée payante avant de la rendre gratuite mais accessible sur « évaluation »), et là je m’apprête à lancer un programme d’accompagnement pour entrepreneurs et indépendants, pour les aider à se vendre de telle sorte qu’ils aient des clients réguliers prêts à les payer très chers !

 

Est-ce que tu peux nous en dire plus sur ta vision et ton ambition concernant ce nouveau projet ?

En fait j’ai passé beaucoup de temps à rencontrer d’autres entrepreneurs, notamment beaucoup d’indépendants et de freelances ces derniers mois, et je me suis rendu compte qu’ils avaient souvent de super compétences, mais qu’ils ne savaient pas les vendre. Et là dessus, je suis clairement en mesure de les aider.

Je veux déjà en aider un maximum via ma chaîne Youtube qui propose et va proposer de plus en plus de vidéos pour aider les entrepreneurs, principalement sur la vente. Et accompagner ceux qui sont prêts à aller plus loin en direct, avec du coaching « 1 to 1 ».

Dans un premier temps, mon ambition est d’aider 50 entrepreneurs par an à vraiment devenir des chefs d’entreprise, des entrepreneurs qui ne sont plus de simples exécutants esclaves de leurs clients mais bien des patrons qui ont une expertise reconnue et facturée à sa juste valeur.

Dans un second temps, je souhaite faire grossir mon entreprise pour impacter plus de monde, je veux embaucher des gens compétents et leur transmettre ma vision. L’idée c’est que Negoscience devienne la référence francophone pour l’accompagnement commercial des indépendants et PME B2B.

 

Pourquoi vouloir aider les entrepreneurs en fait ? Qu’est-ce que tu souhaites leur transmettre ?

Je pense que d’avoir grandi au milieu d’entrepreneurs m’a inconsciemment fait prendre goût à leurs problématiques, à leur état d’esprit de créateurs combattifs. Et je me vois comme ça. Je ne suis pas un consultant ou un coach, je suis un entrepreneur qui aide d’autres entrepreneurs, c’est vraiment comme ça que je m’identifie.

Je crois peu (voire pas) à la politique. Je crois que les personnes d’action, sur le terrain, sont les personnes qui font changer le monde, chacune à leur échelle. En cela, j’admire les entrepreneurs ou ceux qui sont actifs dans l’associatif.

Je compte bien aider mes pairs à éviter les erreurs que j’ai faites, et surtout les aider à appliquer des stratégies pour BIEN VIVRE de leur activité, ne pas galérer comme j’ai vu mes parents galérer, à travailler 80h/semaine pour ramener une misère.

 

Dans le cadre de ton parcours, quelles ont été les difficultés que tu as rencontrés (administratives, techniques, sociales, morales… etc) ? Et comment les as-tu surmonté ?

Un peu de toutes je dirais… C’est finalement classique quand on lance une société, on galère ! Je pense qu’on n’a pas toujours ça en tête au début, on se dit que ça va être dur mais on ne visualise pas forcément comment ça va l’être et à quel point. Au final ça fait juste parti du processus.

Pour quand même te répondre quelque chose de plus précis, pour moi le plus difficile ça a été mon moral, dans le sens ou j’ai tendance à souvent hésiter, à vouloir faire les meilleurs choix, à vouloir tout savoir… tout ça crée de l’incertitude, des doutes, et moi ça m’a causé pas mal d’insomnies !

J’ai évidemment eu des pépins administratifs (lenteurs, erreurs) ou techniques (paiements en ligne qui ne passent plus d’un coup…), mais tout ça un entrepreneur est censé le gérer ça me semblait normal. Le plus dur pour moi vraiment ça a souvent été l’incertitude et le doute.

Et j’ai finalement surmonté ça en me formant, en m’organisant pour passer à l’action le plus rapidement possible et surtout en m’entourant bien ! Grâce à des échanges réguliers avec des mentors ou d’autres pairs entrepreneurs, je parviens aujourd’hui à rapidement dissiper mes doutes lorsque j’en ai;)

 

J’aimerais bien que tu nous en dises davantage sur la notion de « passage à l’action plus rapidement ». En quoi cela t’as servi et te sert aujourd’hui ?

J’en reviens à mon premier échec entrepreneurial : j’aurais pu éviter cette perte de temps et d’argent en passant à l’action plus vite, autrement dit, en arrêtant de cogiter dans mon coin et en allant sur le terrain, rencontrer de potentiels clients, confronter mon idée, tester mon idée.

La plupart des gens qui se lancent ont une tendance forte : du perfectionnisme mal placé.

Ce perfectionnisme est lié à différents facteurs suivant les personnes, mais il empêche d’avancer. Il faut produire, tester, rencontrer des gens, prendre des initiatives. Il y a un temps pour la réflexion, la stratégie et la préparation, mais il faut se fixer un délai pour faire ça, et de préférence un délais assez court !

Aujourd’hui encore j’ai tendance à passer beaucoup de temps à réfléchir avant d’agir, mais je m’en rends généralement compte au bout d’un moment ou alors c’est ma compagne, ou mes amis entrepreneurs qui me disent « t’es en train de procrastiner là » et ça m’aide à me débloquer 😉

Ces derniers mois j’ai perdu du temps à réfléchir dans mon coin et tout a accéléré quand j’ai forcé la rencontre avec plein d’entrepreneurs : ça m’a permis de manière concrète de voir ce que je pouvais leur proposer, plutôt que de juste « penser » que j’avais des solutions.

 

Concernant l’entourage, dirais-tu qu’il a évolué aussi, en fonction de tes avancées, de tes projets, de tes prises de conscience ?

Oui en partie ! En fait, c’est surtout que je suis devenu beaucoup plus solitaire et sélectif. J’ai une personnalité assez ouverte et cordiale, tu sais le genre de personne en soirée qui parle 5 minutes par ci, 5 minutes par là, qui connait les 200 personnes présentes… ben ça c’était moi.

Maintenant, je me consacre la plupart du temps à mon travail. Durant mes journées, les seuls échanges sociaux que j’ai sont avec mes clients ou d’autres entrepreneurs.

Du coup, lorsque je sors de mon univers de travail, c’est pour passer du temps avec ma compagne, ma famille (qui vit à 4h de chez moi donc pas si souvent que ça) ou mes meilleurs amis (qui vivent aussi loin d’ici).

Je passe un peu pour un ours solitaire, je peux le comprendre, mais j’ai fait mes choix et mes priorités sont suffisamment claires.

 

Est-ce que tu as été accompagné ponctuellement, ou sur la durée, dans le cadre de tes démarches, par une structure ou par un professionnel indépendant ? Si oui, en quoi cela t’a aidé ?

Oui à chaque fois ! Sur ma première boite, simplement avec un organisme lié à une CCI, une personne suivait les débuts du projet. C’était pas mal pour échanger et guider mes premiers pas mais c’était trop occasionnel.

Deuxième projet, suivi aussi par la CCI locale, mais surtout là j’ai contacté des dizaines d’autres escape games pour leur demander des conseils et j’ai sympathisé avec les gérants d’un gros acteur du milieu, ils sont devenus des amis et mentors et la réussite de ce projet est en grande partie liée à eux.

Et pour mes nouveaux projets, j’ai rejoint une communauté et un mastermind (Skype 1 fois par semaine minimum entre 5 entrepreneurs), j’ai noué des relations avec des gens qui m’inspirent et je me suis même fait coacher.

Je prends la formation et l’accompagnement très au sérieux.

 

Etre entrepreneur, cela signifie quoi pour toi aujourd’hui ?

Bonne question, parce que franchement le terme est utilisé à toutes les sauces !

Pour ceux qui ne connaissent que le web, être entrepreneur c’est forcément vendre des formations en ligne ou du ecommerce ! Haha je dévie un peu mais ça me gonfle, c’est devenu à la mode, ça fait « bien » de dire qu’on est entrepreneur, de donner l’impression qu’on réussit, alors que je pense que la grande majorité des entrepreneurs ont des raisons autres que l’argent et le bling bling.

Pour moi, entreprendre c’est presque une obligation. J’ai essayé de travailler pour d’autres, et j’ai simplement confirmé que ma liberté était la chose la plus importante pour moi. Si j’avais un choix à faire, je préfèrerais gagner moins et être libre que de gagner une fortune en bossant pour quelqu’un. Heureusement je n’ai pas ce choix à faire !;)

Après, donner une définition de ce que c’est qu’être entrepreneur aujourd’hui, ça me semble compliqué, il y a tellement de profils et de motivations différentes ! Pour moi, ça signifie être libre, créer des choses originales qui apportent de la valeur aux gens et être bien payé pour ça.

 

Si c’était à refaire, tu referais tout pareil ?

Haha, cette question me hante assez souvent ! Je n’aime pas trop m’attarder sur le passé, ce qui est fait ne peut être défait et j’aime à penser que tout ce que j’ai vécu a construit celui que je suis aujourd’hui…

Mais je me donnerais quelque conseils si je pouvais m’adresser à Robin quand il avait 18 ans (il y a 13 ans déjà!) : ne perds pas de temps, écoute toi, multiplie les expériences et fais toi confiance, notamment.

 

Quels sont les prochains défis que tu souhaites relever ?

Pour les 3 prochains mois ça va être de formaliser mon accompagnement commercial pour entrepreneurs.

2019 je vais structurer mon activité de coaching et formation tout en continuant mes prestations d’écriture à côté.

 

Un conseil, une citation, à nous partager ?

Un conseil : avant de vous lancer dans un projet ou dans une stratégie, écoutez vous.

Pas vos peurs, pas votre entourage, pas votre cupidité, VOUS.

Réfléchissez à l’alignement de ce qui peut suivre avec VOUS, vos valeurs, vos aspirations, vos préférences.

Si vous le faites bien, ça vous permettra de ne vous engager que sur les choses vraiment essentielles et dans lesquelles vous allez pouvoir mettre toute votre âme sur le long terme.

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