2021 a été une année d’entraînement.

J’ai vécu le mouvement – en conscience de l’engagement et du désengagement en simultané.

Dans toutes les dimensions de ma vie,

Du concret au subtil, de mon entreprise à mon système de pensée, de mon rapport à la société dans laquelle je vis, à ma conception de la citoyenneté, en passant par mon corps, mon ventre, ma parole privée, publique, professionnelle, et la petite cerise : ma relation à ma carte d’identité.

J’ai expérimenté l’engagement envers moi-même, mes valeurs, mes besoins, mes élans.
J’ai expérimenté ce que voulait dire l’amour de soi.

Et pour cela, j’ai été appelée à vivre le désengagement : groupes, relations, activités, projets, clients, croyances, émotions, liens, normes sociales, lois, pensées…

J’ai récupéré des parts de moi.
Mon histoire, ma mémoire, mon énergie.
J’ai rassemblé les morceaux éparpillés et j’ai retrouvé mon unité, mon socle, mon centre.

J’ai eu des discussions sensibles, honnêtes, maladroites, qui m’ont challengées. J’ai carrément flippé même. J’ai tenté de fuir plein de fois. Je suis restée.
Derrière tout cela, il y a toujours eu de magnifiques cadeaux.

Se désengager des attentes des autres, conscientes ou inconscientes, de ses projections, de ces schémas qui autrefois sonnaient justes, des automatismes, des normes jamais questionnées, des discours apeurés, des systèmes qui ne sont pas/plus les miens, des relations pourries, du rôle que l’on a joué un temps, du rôle que l’on attend de nous pour rassurer, des marasmes de nos lignées familiales ou de nos karmas.

Se désengager de la peur du rejet pour s’engager dans le #vivant.

Un mouvement intime qui amène paix et reliance.

En avant la suite de l’histoire 💗